L' éclairage au travail est soumis à des obligations légales. Le code du travail et le décret d’application N° 83-721 du 2 août 1983 posent les bases légales. L’AFNOR édite régulièrement des normes en termes d’éclairage qui ont valeur de recommandation, la norme NF X35-103 de juin 2013 est la dernière en date pour ce qui concerne l’éclairage des lieux de travail. Plus d'informations
Si l’on prend l’exemple d’un poste de travail tertiaire, la loi impose 300 lux sur le plan de travail et un indice de rendu des couleurs supérieur à 80/100 alors que la norme AFNOR recommande 500 lux sur le plan de travail et également un IRC supérieur à 80 ; Les utilisateurs, de leur côté, indiquent préférer un niveau d’éclairement de plus de 800 lux à leur poste de travail.
L'éclairage au travail doit prendre en compte de nombreux facteurs à la fois :
Un éclairage confortable associe quantité, qualité, homogénéité.
D’autres critères doivent être considérés :
Au-delà de respecter les contraintes légales du code du travail et de son décret d’application 83-721 du 2 août 1983 ou de suivre les recommandations de la norme AFNOR NF-X 35-103, un bon éclairage est celui avec lequel les personnes se sentent à l’aise.
La loi n’est guère contraignante, au bureau pour des tâches classiques, elle impose 300 lux sur le plan de travail et un indice de rendu des couleurs supérieur à 80/100. Un panel d’utilisateurs testé avec différents types d’intensité lumineuse opte en majorité pour des niveaux d’éclairage de 800 lux et plus…
Pour l’avoir testé à de nombreuses reprises, bon nombre d’employeurs ne respectent pas le minimum de 300 lux imposé par la loi. Bien souvent par ignorance car l’éclairage n’est pas un domaine où l’accent est mis sur la sensibilisation.
Quant à l’accès à la lumière naturelle normalement obligatoire pour les postes de travail permanents, il n’est pas toujours possible. Il a pourtant été prouvé que les personnes travaillant trop loin des fenêtres ou dans des pièces aveugles, sont plus souvent malades que les autres.
Des sources lumineuses de qualité et en quantité suffisante pourraient remédier ce type de problème sans engendrer de coûts disproportionnés. Les sources lumineuses de qualité ont une durée de vie plus longue que les sources standards, elles améliorent la qualité de vie au travail et occasionnent moins de frais de maintenance.
Le parc d’éclairage tertiaire français est obsolète à 80 % : installations datant de plus de 20 ans
Et pourtant, il y a plus à gagner qu’il n’y parait, à améliorer l’éclairage dans l’entreprise. Selon l’AFE*, 15 à 20 % de productivité intellectuelle serait perdue à cause d’éclairages inadaptés, soit 8 % de la productivité totale. En outre, un éclairage adapté réduirait le risque d’erreurs de 60 à 30 %.
Un bon éclairage est synonyme de :
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